Les disciplines de la section canoë-kayak
Canoë et kayak, quelles différences ?
Les deux embarcations sont très proches par leurs formes, leurs sites de pratique (rivières, lacs, mer…) et leurs techniques de propulsion, mais ont des origines différentes :
- le kayak, originaire du Grand Nord, a été historiquement utilisé en mer par les Inuits (Esquimaux). Il se pratique assis avec une pagaie double.
- le canoë est l’embarcation des Amérindiens qui l’utilisaient en rivière et sur les lacs. Il se pratique à genoux, avec une pagaie simple.
Les pratiques dans notre région
De nombreuses disciplines sont affiliées à la FFCK (Fédération Française de Canoë-Kayak et des sports de pagaie). Parmi celles-ci, les plus pratiquées dans nos régions sont le slalom et la course en ligne (deux disciplines olympiques) ainsi que la descente et le kayak-polo (disciplines non olympiques mais qui donnent lieu à un championnat du Monde tous les deux ans).
La section canoë-kayak de l’ASCPA propose essentiellement le slalom et le kayak-polo.
La descente et la course en ligne ne sont pratiquées que dans le groupe « espoirs », en plus du slalom et du kayak-polo (ces 4 pratiques sont obligatoires pour le « trophée » de ce groupe).
Le slalom est une course contre la montre où les concurrents doivent suivre un parcours comportant entre 18 et 25 portes, de couleur rouge ou verte. On doit passer entre les fiches sans les toucher, dans le sens de la descente pour les vertes, en remontée pour les rouges. Chaque touche donne une pénalité de 2 points, tandis qu’une porte franchie de manière incorrecte entraîne 50 points de pénalité. Les pénalités sont ajoutées au temps réalisé qui est converti en points.
Le slalom se pratique en canoë (monoplace -C1- ou biplace -C2-) ou en kayak (K1, toujours monoplace).
Un groupe de compétiteurs de l’ASCPA (cadets, juniors, seniors, vétérans) pratique le slalom au niveau national.
Cette pratique -olympique- est obligatoire pour le groupe « espoirs » (poussins, benjamins, minimes, cadets débutants).
Le parcours de slalom de l’ASCPA a été aménagé sur le Rhin Tortu ou Krimmeri. C’est un cours d’eau qui relie Plobsheim à Strasbourg et se jette dans l’Ill à côté de l’ASCPA.
En descente, il s’agit de descendre le plus vite possible une rivière d’un point amont à un point aval. C’est une course individuelle contre la montre. Le pratiquant se retrouve seul face aux éléments et doit choisir la trajectoire optimale entre les courants et les obstacles naturels de la rivière.
Il existe deux types de course :
- la « descente classique » d’une durée de 5 à 25 minutes
- la « descente sprint » en 2 manches cumulées, d’une durée de 1′ à 2’30 chacune
Les bateaux de descente sont dotés d’une coque très étroite et instable leur conférant une grande vitesse mais peu de maniabilité. Les étraves fines (pointe avant) permettent de fendre les vagues.
La descente se pratique en canoë (monoplace -C1- ou biplace -C2-) ou en kayak (K1, toujours monoplace).
À l’ASCPA, la descente n’est pratiquée que par le groupe « espoirs » (poussins, benjamins, minimes, cadets débutants), pour lequel elle est obligatoire, dans le cadre du « Trophée des Espoirs ».
Deux équipes de 5 joueurs en kayaks (monoplaces) se disputent un ballon à la main ou à l’aide de la pagaie, sur une surface de jeu rectangulaire de 25 à 50 mètres de longueur maximum, équipée de 2 buts surélevés à 2 mètres, et d’une taille de 1,50 m par 1 m. Ces deux équipes ont deux mi-temps de 10 minutes pour se départager, avec une pause de 2 minutes pour changer de côté et recibler leur stratégie de jeu.
L’objectif est de marquer le plus de buts possibles ; pour cela, le poloïste dispose de différentes techniques pour s’emparer du ballon :
- la classique : à la main
- à la pagaie
- ou avec le bateau (mais il est interdit d’y transporter la balle)
Pour la conquête du ballon tout est autorisé ou presque (dans la limite du règlement), y compris pousser son adversaire à l’eau quand celui-ci se trouve à au moins un mètre du ballon.
Les mesures minimales du kayak sont de 2 m pour sa longueur, de 60 cm pour sa largeur et de 7 kg pour son poids. Les extrémités avant et arrière sont arrondies et une protection (bourrage) doit y être solidement fixée. Un gilet de sauvetage doit assurer en plus une protection significative contre les coups (pagaies, kayak….). Un casque de protection avec visière (grille) est obligatoire.
Le kayak-polo comprend des compétitions régionales, nationales (championnats de France en quatre divisions) et internationales (championnats d’Europe et du Monde). Ces sport n’étant pas olympique, il est donc présent aux World Games.
Le palmarès de l’Ascpa en kayak-polo
Une course en ligne (CEL) se déroule en eau plate, sans courant, sur un bassin aménagé, lac ou retenue d’eau d’un fleuve.
Au coup de feu du starter, les athlètes s’élancent par séries à l’intérieur de 9 couloirs parallèles pour 200, 500 ou 1 000 m pour les courses de vitesse, ou 5 000 m pour les courses de fond (sans couloirs). Après plusieurs séries de qualifications, ils arrivent en finale.
La course en ligne se pratique en K1, K2, K4, C1, C2 et C4. Les kayaks ont des gouvernails (mais pas les canoës), contrairement aux autres pratiques (slalom, descente, kayak-polo) où les bateaux (kayaks et canoës) sont dirigés exclusivement à la pagaie.
À l’ASCPA, la course en ligne -discipline olympique- n’est pratiquée que par le groupe « espoirs » (poussins, benjamins, minimes, cadets débutants), pour lequel elle est obligatoire, dans le cadre du « Trophée des Espoirs ».